Quelques dates
Quelques anecdotes
Histoire
Les habitants de Mello sont appelés les Merlouquins et Merlouquines. Mello est un ancien bourg fortifié, entouré de remparts où l’on pénétrait par plusieurs portes. Le nom de « Mello » viendrait de plusieurs hypothèses; en rapport avec les marais et éventuellement « Mello » ou « Melo » en gallois signifie « hauteur ». Mello était une baronnie de coutume qui conférait le titre de baron à ses propriétaires, par conséquent les barons occupaient des postes importants dans le royaume, ce qui fut le cas pour les membres de la famille Dreux de Mello.
Les armoiries
Les armes de Mello se blasonnent ainsi : » D’or à deux fasces de gueules et une orle de Merlettes de même ».
Le travail à Mello
Bien que Mello fut toujours « un petit village », l’activité industrielle y a été active de tous temps.
Il y eut, successivement des fabriques de draps, de lacets, des vignes, des tanneries, des moulins. Malheureusement, toutes ces activités disparurent vers 1900. Par la suite, il ne restait principalement que les carrières de pierres et différentes filatures de laines et une usine de tissage.
Les hameaux de Martincourt et Messie
Martincourt est un hameau, qui, en 1850, demanda son rattachement à Mello. Il y avait dans ce lieu un Hypocauste (bain romain) et plusieurs hôtels et manoirs. Il y eut, successivement des fabriques de draps, de lacets, des vignes, des tanneries, des moulins. Malheureusement, toutes ces activités disparurent vers 1900. Par la suite, il ne restait principalement que les carrières de pierres et différentes filatures de laines et une usine de tissage.
Messie se trouve à l’entrée de Mello en venant de St Vasst les Mello. Ce hameau est beaucoup plus récent, la maison la plus ancienne date du début 1800, dite maison rouge », elle faisait partie du domaine des châteaux de Mello.
Les ponts de Mello
Pont Grande Rue à côté de la mairie
En juin 1850, ce pont appelé « Pont du Lion » a été élargi car deux voitures à chevaux ne pouvaient s’y croiser. Il s’appelait ainsi car il y a avait un lion donnant l’eau, venant de la fontaine Gabrielle, et placé sur la maison qui sera plus tard la mairie.
Pont de l’Usine
Pont situé à côté du square de Seillière, qui traverse le Thérain et qui se trouvait proche des usines.
Pont de la Boulette
Situé derrière l’église, il donne accès à l’école.
Les fontaines de Mello
Fontaine Gabrielle
Cette fontaine fut offerte par la famille Seillière, pour la naissance de leur fille Gabrielle.
Fontaine de l’église
Donnée par M. le Baron Seillière pour la commune de Mello, en 1850
Fontaine de la Mairie
Elle se trouvait sur la partie droite de la mairie avant d’être déplacée suite à l’élargissement du pont.
Fontaine de Martincourt
Le prieuré de la Madeleine
Vers 1157, Renaud de Mello entreprit le voyage en terre sainte avec Louis VII et ft le voeux de revenir en France avec un morceau de la vraie croix et d’y fonder un prieuré à Mello.
Revenu de son périple, il n’oublia pas son engagement et se mit à l’ouvrage. Avec le consentement de son frère Guillaume de Mello, seigneur des lieux et de son oncle du même nom, abbé de Vézelay en Bourgogne, il fonda donc dans la paroisse de Mello, un prieuré sous le vocable de Ste Madeleine.
Le pieux fondateur Renaud confia le morceau de la vraie croix à la garde de son frère Guillaume. Après avoir revêtu l’habit religieux en 1159, Renaud alla finir ses jours à Vézelay. Aujourd’hui, il ne subsiste plus rien du prieuré, démoli à la révolution.
L’Hermitage
Il fut construit par la famille de Seillière en 1820, pour être un lieu de repos, de lecture, un espace de détente très romantique. On y jouait des pièces de théâtre entre amis.
La chapelle Sainte Anne
Autrefois rendez-vous de chasse se trouvant dans les bois de Mello à l’est du château, cette chapelle dédiée à St Anne et à St Henri, saint patrons des Montmorency évoque le souvenir des amours d’Henry II de Montmorency et de sa jeune épouse Marie Félicie des Ursins.
Suite à la mort de son marie, décapité le 30 octobre 1632 à Toulouse, Marie décide de ramener le corps de son mari auprès d’elle et voulut transformer la maison forestière en chapelle mortuaire mais cette faveur lui fut refusée. L’inconsolable veuve s’enferma dans un couvent à Moulins en 1657 et y mourut neuf ans après. Elle y fut enterrée auprès de son mari. Un pèlerinage a lieu tous les ans aux alentours du 26 juillet, jour de la Ste Anne.
Le relais du Jeu d’Arc
Ce lieu était un relais de poste au Moyen Age où le « jeu d’arc » était très prisé. Sur la place du jeu d’arc, les archers faisaient des démonstrations pour montrer leur habilité. Il a servi d’écurie pour abriter les chevaux du château. Au XVII ème siècle, ce relais a servi d’étape sur la route du poisson, qui partait de Boulogne pour rejoindre Paris. Il est aujourd’hui un restaurant.
Le lavoir de Mello
Un texte de loi du 5 février 1851 visant à développer l’hygiène, imposait aux communes de construire des lavoirs. Les sous-préfectures ont fait pression sur les conseils municipaux pour qu’ils s’exécutent dans les décennies qui ont suivi. Le lavoir de Mello est donc construit entre 1851 et 1880. L’idée des bains et lavoirs publics a été emprunté aux anglais. Le but était d’encourager les habitudes de propreté parmi les classes ouvrières en leur fournissant aux plus bas prix voire gratuitement, la possibilité de prendre des bains, de laver et sécher leur linge. Le lavoir de Mello est alimenté par une source.